• T...

    D...

    L...

    Trois cadeaux. Envie d'un baiser.


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  • Ai l'impression d'être une puppets idiote...

    Ai le sentiment d'être la seule à faire des efforts...

    Ai pas envie de voir mon père qui arrive aujourdh'ui...

    Je déteste aller acheter de l'encens dans ces ridicules marchés de noel. Il y a tous ces types autour de moi qui rient et qui boivent du vin chaud en gloussant, en émettant d'ignobles gargarismes, et qui crachent sur le sol. Et ces deux types qui ne comprennent pas ce que je leur demande, ces groupes de teenagers habillés comme des putes, le genre qui me donne envie de les claquer, l'odeur de chichi et d'huile qui donne la nausée, le temps gris, moi toute seule au milieu de tout le monde. Parfois je me demande si je ne suis pas agoraphobe.

    Ma chambre est propre c'est déjà ça.

    Lundi soir 19h, il faut qu'elle soit là sinon pan.

    Se motiver pour bosser, se motiver pour bosser.

    "C'est quasiment probable" avait-dit ma tante.

    "Mais je ne vous jete pas la pierre Pierre". Même ça, ça ne m'empêche pas de pleurer. Rire Jaune. "Faites levier que je puisse m'introduire".

    Interdiction de toucher à mon portable au risque de souffrir. D'ailleurs où est-il ?

    Pas envie de voir le géniteur.

    Hier soir ai eu envie de regarder Mon oncle de Tati mais la flegme. Ai joué au Soduku jusqu'à quatre heures du matin. Pas beaucoup dormi. Ai les yeux comme des oeufs, c'est affreux.

    Ma mère danse sur Benassy bross, mon frère dit qu'elle est stupide.

    Ai vu Kirikou hier avec les gamines, très bon film, mais le son trop fort. Résultat aiattrapé une migraine atroce. Le père m'a dit que j'étais livide.

    Ai envie d'aller voir Big bang à Pompidou.

    Ai recommencé à écrire une nouvelle. J'ai peur de ne pas la finir.

    Ne pas penser à .... L'oublier.

    Arrêter de stresser pour tout.

    Hier dans le métro pour aller à La Fnac, il y a une comme une odeur immonde qui s'est glissée dans les wagons petit à petit. C'était drôle de voir tous les gens s'enrouler dans leurs écharpes pour éviter de respirer. Il y a un couple que l'odeur faisait rire, ils étaient écroulés, tout rouge et la fille a fini par avoir le hocquet. Peut-être savaient-ils d'où venait l'odeur ? Une nana a regardé sous ses deux pompes pour vérifier que ce n'était pas elle et comme le couple s'est moqué d'elle, elle a changé de wagon, vexée,. Moi je ne sentais plus rien, j'en avais rien à foutre en fait.

    Envie de faire mon livre textes-pochoirs, mais je ne trouve pas le temps. J'ai griffonné quelques textes sur une feuille en cours d'allemand. C'est probablement nul "Ephémère des pas, passants, éternités des mots". A chier.

    Vais aller travailler.

    Photo by Gilad Benari


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  • Me sens seule, j'ai toujours des espérances stupides, je me crois dans un film... la fille qui court et l'autre aussi pour se prendre dans les bras l'une de l'autre et la musique niaise qui se déroule derrière...il fait gris. Je crois que je vais sérieusement penser à devenir niaise. Qui veut être niaise avec moi ?

    Question stupide et sans interêt : pourquoi je n'ai aucune famille avec qui fêter Noel ? Pourquoi je me le demande. J'ai horreur de Noel qui vous rappelle que vous n'avez décidement personne, que vous êtes bien seule... j'ai envie de vomir (ba oui désolée hein) sur les chaussures de tous ceux qui me disent "moi je passe le noel chez mes grands-parents avec toute ma famille et toi tu fais quoi ?" --> moi dépitée : ba rien. Ba oui si je fais le bilan j'ai pas grand monde, mes grands parents paternels sont des c... hors de questions que je les vois, ceux du côté de ma mère sont morts, sa demi-soeur et mes cousins je ne les ai pas vu depuis au moins six ans et mon père on ne se parle plus. You hou !... Donc non, je gache ba oui. Moi mon noel va se résumer à regarder un dessin animé sur un petit garçon abandonné que le père noel dans sa grande bonté décide d'aider, gouzou, à manger des céréales, pendant que ma mère s'endormira dans le canapé. Et puis on ira tous se coucher à neuf heures, eh oui, comme ça on est sûr de pas croiser le père noel. Moi j'aimerai bien avoir quelqu'un aussi qui dans sa grande bonté me fasse passer un noel plus sympa que tous ceux, assez pourris que j'ai passé ces dernières années...je ne blâme pas ma mère, non loin de là, elle n'y est pour rien la pauvre. Voilà c'est stupide hein, mais je serai hypocrite en disant que je me fous des fêtes de noel et que c'est qu'un truc commercial, parce que d'un coté c'est pas faux mais d'un coté eh bien... je suis seule. Mon vingt-quatre décembre va se passer à garder des gosses chiards que les parents auront décidé de laisser chez eux, et les jours autour du vingt-quatre à en garder d'autres...que j'aime les vacances, que j'aime Noel ! Tout ça ça me fout le cafard.

    Voilà j'ai fini d'emmerder le monde à raler, bonne soirée et bonnes vacances.

    Mim'


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  • ...

    Ce que j'écris est "très nul", c'est ma mère qui me l'a dit. Je n'écrirai plus que des banalités puisque je ne suis bonne qu'à ça.

    Bonne nuit.


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  • 21 : 59. Et quelques mois s'écoulent. Belle éveillée dans un songe. Tout s'est effacé au loin. J'entends encore cette voix, tonalité, voix chuchotante, un peu masquée par le ronronnement du téléphone. Je n'ai que de toi ta voix. Rien que le vide de nos voix, accrochées au noir de nos lits et par la fenêtre la rue. Découverte au gré des mots, silhouette floue et fluette. C'est drôle mais je n'imaginais rien comme ça et pourtant...tu n'as pas oubliée d'être belle ce soir là et ce matin, suspendue à ton dos je te regarde. Je voudrais savoir écrire les blasons pour pouvoir lui rendre justice mais j'ai peur de me perde dans l'emphase et la niaiserie tellement je voudrais dire de choses à propos de ton dos, ce dos qui m'obsède : ma bouche doucement déposée dans les creux, là, en bas, petits bémols à la chute de tes cheveux imaginaires.

    C'est drôle comme tout est passé si vite et j'ai le sentiment que tout s'est assagi. L'empressement, la peur de se perdre...par la certitude d'être deux.

    La timidité, la découverte...par la connaissance de l'autre, le plaisir de re-découvrir et de re-découvrir plus fort encore.

    La souffrance...par la sagesse d'attendre, parfois...

    L'amour...par la passion.

    L'euphorie du nouveau...par la beauté, douce et silencieuse, d'être ensemble. Toujours.

     

    J'ai rêvé de ce banc, de toi dont je ne connaissais qu'en imaginaire le visage, j'ai rêvé de ce banc, sur cette allée qui entrouvre la seine, entourée d'arbre, blottie dans tes bras pour ne plus avoir froid. J'en ai rêvé jusqu'à en devenir folle.


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