• J'ai envie encore, de peindre, peindre des sentiments à l'écrit ou à la craie...manque de ça, manque de mes doigts, poussières ocres, qui dessinent, comme une caresse, les contours de ce corps...manque de mes mots qui s'emportent dans des milliers de lignes qui s'entrelacent et m'enlacent dans un monde qui est le mien et que je me créé à la mine de plomb de mon imagination. Besoin de ça. Mais je ne peux pas. Curieusement j'ai besoin de souffir. Le plaisir me lie les mains et je suis muette. Alors lire la souffrance des autres pour s'imprégner et ressentir...alors écrire.

    Sur ma table de chevet (inexistante d'ailleurs)..."Belle du Seigneur"

    Dans un coin de ma tête, un petit post-it qui me rappelle que je dois aller acheter 'L'incendie du paradis" à la Fnac.

    Le mal de la création n'est-il pas un des pires ?

    Abstraction...silence.  

    Photo : Poppy, tableau réalisé en 2003...


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  • Bloggland, ou plutot, plus modestement, chers lecteurs aussi peu nombreux que vous soyez, je n'ai plus d'ordinateur actuellement et donc, dans l'impossibilité de laisser des articles de façon régulière... mais je reviens dès que tout ce bordel fatras de fils, de cables, etc...sera réparé. Promis.

    A très bientôt

    Mim'


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  • Un petit merci discret pour ces petits com discrets qui fleurissent un peu partout sur mon blogg.

    Un grand merci pour ces coms qui font grand plaisir, parce que parfois ça fait du bien d'être lue et de le savoir...

    Contente que tu es vue l'article Colline, merci Dada de penser à moi de temps en temps (et beaucoup de bonheur avec A, en vue des vacances qui approchent...;)), merci à CC qui passe de temps à autre, parce que flattée de voir que tu me lis (ba dis t'es pas n'importe qui hein !), merci à ma Val que j'aime très fort et que je suis toujours aussi heureuse de connaître, à Aurélie qui a du mal à laisser un com mdr, toujours aussi rapide à comprendre hein ;), et merci à tous les autres... ceux qui me laissent des messages d'admiration, et qui me font rougir jusqu'au bout des frisettes...merci à vous.

    Et puis merci surtout à toi mon namour qui sait toujours mettre le petit com qui faut là où il faut...je t'aime...

    Et même si vous ne me dites rien, merci de me lire...

    Bonne soirée Bloggland.

    Mim'


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  • Allez-viens je t'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens...

    Un peu de Louise Attaque, peut-être à cause d'Aurélie qui l'écoute beaucoup en ce moment...

    Un peu de vent, qui me rappelle des vacances avec mon amour...le vent qui revient toujours...

    Envie de retourner au vent, sur ce chemin gris, un matin, à attendre le néant...et enfin à respirer. Besoin vital de respirer. Besoin d'espace, de désert...

    Je voudrai prendre le large, aller au grand air, sur des plages vides d'hommes mais remplies de solitude, goûter à la dune, à la mer et à l'horizon qui décline, te sentir autour de moi partout, qui m'enlace et qui me chuchote des mots que j'entends à peine, comme une chanson lointaine, rester là des heures avec toi, respirer... émotion... s'évaporer dans l'instant et disparaître avec les vagues...

    Eternité. Vivaldi.

    Mim'

    Photos : Johner


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  • C'est drôle parfois on efface des choses de notre esprit d'un coup. Et on pense les avoir oubliées à jamais. Finalement c'est faux, on se ment. On ne change pas aussi facilement de la douleur et des mots, en rien. On peut y arriver mais en tout cas pas aussi vite que je ne le croyais. Tout doit se faire doucement, dans le temps, avec quelqu'un, qui passe lentement sa main au-dessus de tout et qui efface...

    ______________________________________________________________

    Dans le désordre...

    Une chambre blanche, barreaux aux fenêtres, odeur de plastique...la télé qui grésille, des pas qui passent derrière la porte, sans cesse... mon univers se résume à ça et à la pièce aux murs vides et à l'odeur de tabac froid. Huit clopes par jour et du néant autour. Rien. Rien à faire ni à dire...des jours que je suis là...le téléphone m'est interdit. Tourner en rond et attendre...attendre de pouvoir évacuer... Des tonnes de disques, tout ce que j'ai pour l'ailleurs.

    Le premier rendez-vous fut une torture. Clé dans la porte, clic clac vous voilà attachée, mentalement, à votre siège. Ambiance moite. Les jambes qui collent à la chaise, la robe de chambre en papier blanc qui ne recouvre rien si ce n'est l'enveloppe...enveloppe de néant...tous ces regards sur moi qui me blessent...je ne peux que pleurer...

    Un jour, un vingt-huit juillet ou vingt-sept je ne sais plus, comme quoi j'oublie surement un peu...tente noire et ciel gris...je m'envole dans ce taxi, droguée et paumée, pour d'autres paradis blancs et froids...

    On me pique, on me parle, je ne ressens rien, on veut m'étouffer avec ce tuyau, je me débats comme un cafard agonisant, j'ai des hallucinations, j'oublie qui je suis...ai-je vraiment été un jour ?

    Le tour de L..., le tour d'une ville, le tour d'un rien...des minutes et même des heures à tourner, à tomber, une bouteille à la main, à m'empoisonner, à entendre que tout fasse effet, à attendre que je m'écroule, à attendre que tout se déroule jusqu'à ce que la sirène des pompiers au loin qui me cherche, s'évanouisse.... des minutes jusqu'à mourir.......

    "Ton grand-père s'est tiré une balle dans le menton avec le fusil de chasse de son beau-père à treize ans, moi j'ai failli mourir pour une fille qui ne m'aimait pas, j'ai passé plus d'un an en dépression tu comprends ? Pas à cause de cette fille pour la dépression, ça c'était pour autre chose, tu ne pourrais pas comprendre...et toi toi ? Qu'est-ce que tu fais pour arranger ça ? Pas grand chose hein ? Pourquoi tu es encore dans ce putain d'hosto, tu veux me ressembler ?"

    Dépression : maladie qui peut se traduire par une absence de désir chez la personne examinée, qui l'entraîne à un repli sur soi et à une souffrance morale atroce.

    La peur d'être seule et j'étouffe. J'ai mal aux poignets, mal dans le corps, coeur, curdle my blood...je ne suis rien qu'une ombre dans l'obscurité de ma chambre à pleurer et à souffrir.

    Est-ce que tu sais ce que c'est d'avoir peur de soi-même ? De te regarder dans une glace, d'agrandir tes yeux et de t'effrayer (mais de la vraie peur, pas "effrayer" au sens ma pâleur m'effraie, peur au sens, comme avoir peur d'un inconnu qui s'est introduit chez nous en pleine nuit) toute seule dans le noir, de te trouver horrible et de par ce sentiment d'avoir envie de t'éliminer parce que c'est toi qui t'angoisse, c'est à cause de toi tout ça. Auto-frayeur.

    De l'angoisse, du sang, des mots, trop d'amour, des traces, recommencer à mourir, attendre, vomir, hurler, avoir peur, tout arrêter, pleurer, pleurer...

    Si la photo vous dérange, vous met mal à l'aise, vous attire vers un monde déformé et etriqué, morbide et inquiètant, un monde où vous ne souhaitez pas rester, alors vous ressentirez au millième l'ambiance psychologique dans laquelle j'étais durant tout ce temps...

    ____________________________________________________________

    Tout ça, tout ça, c'est le passé. Tout ça ne recommencera pas, je ne veux pas que ça recommence.

    Si j'ai tellement besoin de toi mon amour, c'est parce que ce quelqu'un qui efface...c'est toi...

    Photo : Patrick Ryan


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