• Je me souviens... je me souviens de ce 19 mars, j'ai encore la place de concert de ce soir-là... une place rouge avec une guitare noire...mais ça ce jour là je n'y ai même pas fait attention.

    Je me souviens ce 19 mars de toi, que je vois pour la première fois, dans le néant impersonnel d'msn, toi que je n'avais jusqu'alors connue que par tes mots... j'enregistre en quelques minutes tes mimiques, tout, ton sourire, tes yeux que j'aime déjà, toute la douceur que tu dégages... c'est enfin l'impression que toutes ces heures passées à parler vont aboutir...c'est au fond, un soulagement et quelque part une certaine victoire... je suis heureuse...

    Je me souviens ce 19 mars, que tu ne veux pas, encore une fois, que l'on se voit...que tu as peur, toujours et je me rappelle de ma chemise à carreau et de mon jeans, tout ce que je te laisse voir à travers la web pour ne pas te montrer que je pleure...parce que j'aimerais que pour une fois il en soit autrement et que tu t'échappes de derrière ton écran pour venir à moi.

    Je me souviens ce 19 mars, où par sms précipités et angoissés, nous essayons de nous donner rendez-vous, alors que ce soir là, j'avais déjà un concert de prévu...toute cette anxiété qui m'envahit parce que je ne sais plus ce qui m'attend au bout.

    Je me souviens ce 19 mars...je gigote je m'agite sur le siège de

    la Boule</personname> noire à essayer de me concentrer sur ce que me raconte Pauline et les autres, à penser à autre chose qu'à toi, toi et à toi, à quoi tu vas ressembler réellement ? et si ça ne marchait pas ? et si je ne te plaisais plus ?...et je regarde l'heure, j'attends 22:00 où tu dois m'appeler pour confirmer le rendez-vous, et ça passe lentement, j'ai des sueurs froides et encore regarder l'heure...

    Je me souviens de ce 19 mars, lorsque je suis partie de la salle enfumée, pour me retrouver devant ce bar illuminé, de ce grand black à qui j'ai demandé l'heure alors qu'à mon portable je savais pertinemment qu'il était 22:00, et ce sms..."je sais ce qu'on va faire ce soir, je suis pressée d'être dans tes bras mon amour...". Tout ça c'est étrange...mais j'avance vers le métro avec toi au téléphone, qui me parle en essayant d'avoir l'air le plus calme possible alors que tout à l'heure dans ton sms tu me disais que tu tremblais....un clochard me demande une cigarette, je lui filerai le paquet si je ne stressais pas autant...rendez-vous fixé : Michel ange Auteuil quai du métro.

    Je me souviens ce 19 mars...je regarde les stations qui défilent et je les compte, encore et encore, de République à Michel-Ange...ligne 9, si j'avais su ce jour là que c'était la ligne que j'allais dorénavant prendre le plus...je lis tous tes sms, les quelques 99 qui sont encore en mémoire et que tu as du m'envoyer en même pas deux jours...je lis pour me rassurer, j'ai les mains moites...j'ai toujours ma chemise à carreau et mon manteau à capuche vert, avec ma casquette...

    Je me souviens de ce 19 mars, où je t'ai vu pour la deuxième fois (mais pour moi la première), qui ne me regardait pas arriver, par timidité, toute rouge assise sur ces sièges oranges. Je suis là, je te vois, je suis décontractée, je suis à l'aise, le stress est parti. Tu ne me regardes pas, toujours, et c'est amusant de voir combien tu es gênée...et je te prends dans mes bras au détour d'un couloir, tu sens bon, première fois que je découvre ton odeur...tellement longtemps que j'attendais ce moment. On marche très longtemps, tu me dis que tu ne sais pas où tu vas mais je sais que tu me mens et c'est amusant. La première phrase dont je me souviens de ta part était "C'est vrai que tes petite"...so funny... :)

    Je me souviens ce 19 mars, de tout le trajet que nous avons fait pour aller là où tu m'emmenais, cet îlot au milieu de la scène, près de la tour Eiffel... un endroit dont j'avais rêvé longtemps depuis le temps que tu m'en parlais...et je m'assois sur tes genoux, j'ai l'air minuscule par rapport à toi, et je m'accroche à ton cou, tu ne bouges pas, je t'embrasse dans le cou et puis...et puis je glisse et voilà que je t'embrasse pour de bon... c'est tellement étrange, je ne suis plus là......c'est un des plus beaux instants de ma vie...

    Je me souviens de ce 19 mars, lorsque je regarde l'heure sur la tour de Radio France, et que nous pensons qu'il faut rentrer...chercher le métro et finalement prendre le rer, un rer beau comme un carrosse qui nous emmène faire un tour...c'est amusant parce que tu me prends la main mais que tu ne parles pas et que tu regardes dehors...Et moi par contre je te regarde et je n'arrive toujours pas à y croire... Il faut descendre pour rejoindre le métro et tu me prends la main d'une façon dont je me souviendrai toujours, parce que j'ai eu l'impression d'avoir été parcourue d'un frisson qui a commencé ce soir là et qui ne s'est jamais fini...et que c'est à cet instant précis que j'ai réalisé, au moment où tu as passé tes bras autour de moi tandis que je regardais le plan, c'est à ce moment là que j'ai réalisé que l'on était ensemble et ça, ça.............

     

    Voilà lundi, ça fera "un demi an"' comme tu me dis mon amour, un demi an avec toi c'est un demi an tellement...pas de mots... un demi an de débordements d'amour......un demi-an hors du temps où chaque heure passée avec toi je m'en souviens...Montmartre, les cinés, les câlins, les week-ends, les vacances.....tout, des milliers, des millions de "je t'aime" chuchotés et pourtant pas assez...

    Eh ben moi je veux encore passer un demi an avec toi et encore plein de demi-an parce que c'est avec toi toi et uniquement toi que je veux vivre......

    Pour finir, tout simplement je t'aime.

     

    Je t'aime mon amour.


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  • ...

    You and me
    We used to be together
    Every day together always

    I really feel
    That I'm losing my best friend
    I can't believe
    This could be the end

    It looks as though you're letting go
    And if it's real,
    Well I don't want to know

    Don't speak
    I know just what you're saying
    So please stop explaining
    Don't tell me 'cause it hurts
    Don't speak
    I know what you're thinking
    I don't need your reasons
    Don't tell me 'cause it hurts

    Our memories
    They can be inviting
    But some are altogether
    Mighty frightening

    As we die, both you and I
    With my head in my hands
    I sit and cry

    Don't speak
    I know just what you're saying
    So please stop explaining
    Don't tell me 'cause it hurts no no no
    Don't speak
    I know what you're thinking
    And I don't need your reasons
    Don't tell me 'cause it hurts

    It's all ending,
    I gotta stop pretending who we are...

    You and me
    I can see us dying... are we?

    Don't speak
    I know just what you're saying
    So please stop explaining
    Don't tell me 'cause it hurts no no
    Don't speak
    I know what you're thinking
    And I don't need your reasons
    Don't tell me 'cause it hurts
    Don't tell me 'cause it hurts
    I know what you're saying
    So please stop explaining
    Don't speak don't speak don't speak
    No I know what you're thinking
    And I don't need your reasons
    I know you good I know you good
    I know you real good oh

    La la la la la la la la la
    Don't don't ooh ooh
    Hush hush darling
    Hush hush darling
    Hush hush don't tell me 'cause it hurts
    Hush hush darling
    Hush hush darling
    Hush hush don't tell me 'cause it hurts

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  • Je suis seule. C'est étrange de prendre du recul et de se rendre compte qu'on est seul. Qu'on fait partie de ces parasites qui traînent dans les coins du lycée sans personne à qui parler et être celle que l'on considérait avant, quand on ne connaissait pas ça, comme un squatteur, un gêneur. Je suis seule, immensément seule, j'attends le vendredi soir, puis tout passe et de nouveau j'attends le vendredi......je suis seule...envie de pleurer mais rien ne sort, peut-être parce qu'au fond je sais que tout est de ma faute, peut-être parce... je suis si fatiguée, je suis triste ce soir, triste d'être seule, lasse par ce quotidien d'une monotonie si lancinante qui m'attend... c'est étrange, je me sens mal et en même temps j'ai l'impression de l'avoir accepté. Je ne sais pas si tout cela va durer mais c'est affreux de se dire que parmi tous ces 1500 élèves, aucun ne pense à vous et que vous pourriez disparaître, ils n'en auraient que faire... Je suis associable, je suis la fille qui donne et à qui on ne donne rien en échange... Je ne donne plus, je n'ai surtout, plus personne à qui donner quoi que ce soit...à part mon amour mais ça c'est le week-end... mais demain avec qui vais-je rester ?


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  • °° c0mPletlY lOvE AdDicT °°


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  • De retour.

    Je suis rentrée, déjà depuis un moment mais je n'ai pas eu le temps ou l'envie de poster quelques textes que ce soit... pas envie de dire des choses que je savais bientôt terminées, comme si le fait de l'écrire achèverait le tout encore plus vite. Maintenant, oui maintenant, je peux l'affirmer, tout s'est arrêté. La délicieuse habitude de me réveiller et de m'endormir aux côtés de ma femme est finie. Un mois et puis stop. Rupture brutale qui me laisse un arrière goût très doux mais le regret que tout passe toujours trop vite... hier encore je projetais de partir ici ou là avec elle, et voilà que tout se concrétise, et que je plonge d'un trait dans un mois qui file, file, file et se termine, sans que j'ai réellement eu le temps de profiter de tout. Mais les moments étranges, hors du temps ont été là... alors que demander de plus ?

    Il me reste ces photos d'une journée à la plage, où le froid m'obligeait avec plaisir à me recroqueviller dans les bras de ma dulcinée, à la regarder lire, écouter les murmures des silhouettes que m'apporte le vent, sentir mes ongles s'enfoncer dans le sable, regarder le ciel...odeur de mer... décrocher de tout, ne penser qu'à cet instant......

     

    Le temps me presse et je dois à présent prendre le métro pour aller rejoindre mon namoureuse... j'écrirai encore, sans doute ce soir, et posterai quelques photos...

    Bon après-midi à vous qui me lisez ou qui ne me lisez pas...


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