• Ai envie de vivre avec toi... tellement.

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  • "Diane donne la vie. Elle la retire aussi".

    Est-ce que c'est moi qui change ? Est-ce que je suis trop expensive, trop démonstrative, est-ce que je t'étouffe ?

    J'ai rêvé que l'on se regardait dans les yeux pendant des heures sans jamais s'arrêter "elles se dévoraient des yeux et c'était très beau à voir".

    J'ai rêvé encore, que l'on était enfermée toutes les deux, dans une prison étrange, et que rien n'avait d'importance sauf d'être ensemble, sauf d'être dans tes bras..."sous ta peau...les chaires rouges".

    Tu te rappelles de David Zouzout, de ses sms de cinquante lignes que tu m'envoyais avant de dormir, de notre premier ciné, de la première fois que je suis venue chez toi, de nos nuit passées au téléphone, de Daft Punk qui susurre dans le calme orageux de ta chambre, de l'excitation avant les vacances au pouliguen, de la plage dans la nuit, de ce coeur dans le sable...

    Te souviens-tu le jour où tu m'as dit "j'aimerai que ça fasse déjà un an, parce que j'ai l'impression que ça fait un an que l'on est ensemble, te prouver que ça va durer" ? Ca fera un an dans six jours, et maintenant, il reste quoi mon amour ? Plein de jours à s'aimer.

    Est-ce que je suis différente au téléphone ? Je t'énerve et je t'amuse, tu n'aimes pas que je veuille te voir un autre jour que ce qui a été prévu, tu ne veux pas manger avec moi le midi car on ne peut pas s'embrasser, tu ne veux pas que je t'appelle le matin parce que ça te fait du mal, tu tolères le soir, parce que tu sais que je suis triste si on ne le fait pas. Alors j'abandonne pour mardi soir, j'abandonne l'idée de vouloir prendre le métro pour La muette, je me retiens de t'appeller à sept heures et je t'envoie un sms qui essaie vainement de te traduire ce que je ressens... Ai l'impression de n'exister pour toi que lorsque tu es là... je sais pourtant que tu penses à moi, que tu m'aimes, que je te manque, tu me le dis, mais tu es distante avec moi au téléphone. Tu ne veux pas demander à ta mère si je peux venir dormir chez toi, et je préfère que tu ne le fasses pas, au risque de te disputer avec elle. Je voudrais que tu ne m'en veuilles pas de toujours te demander, je voudrais ne pas être la seule à avoir une horrible envie de te voir, je voudrais ne pas être la seule à être déraisonnable... je voudrais bien être comme toi, savoir mettre entre parenthèses la douleur.

    Parfois tu es loin... quand tu dors, au téléphone, quand tu me pousses, quand tu vas mal...

    Hier soir tu m'as dit, juste avant de raccrocher, comme si tu avais hésité longtemps avant de pouvoir me le dire, "j'ai besoin de toi" et moi je crois que j'avais besoin de ça. J'avais besoin d'entendre que tu avais peur, besoin de ça pour me rassurer, pour me sentir à ton niveau, ne pas avoir toujours l'impression que c'est moi qui flippe, savoir que parfois tu peux être fragile.

    I want more hugs and kiss... Je veux encore plus de toi, c'est tout.

    "Il n'y a aucun choix à aimer une fille. C'est violent. C'est l'instinct. C'est la peau qui parle. C'est le sang qui s'exprime. Je n'ai pas choisi d'aimer Diane. C'est une loi physique. C'est une attraction. C'est comme la Lune et le Soleil. C'est comme la pierre dans l'eau. C'est comme l'été et la neige. C'est de l'histoire naturelle. Ca reste longtemps dans le corps. C'est inoubliable. C'est la grande vie.

    J'aime Diane, je suis milliardaire".

     

    Je voudrais que tu me lises sans mal le prendre, juste m'écouter sans t'énerver, de me comprendre sans être blessée, que tu me dises quelque chose. Je t'aime.

     

    Mim' et Nina Bouraoui.

    "Je ne suis rien seule ; juste une fille qu'on regarde sans voir, qu'on touche sans sentir. Diane donne la vie. Diane la reprend aussi".

    Picture by Peter Mason


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  • Je ne veux pas ouvrir mon volet, il fait trop bleu dehors, le soleil ça claque dans les yeux et après ça vous aveugle... je hais me lever et voir qu'il fait beau, et que mon humeur ne suit pas.

    Je n'irai plus garder des gamines malades pour leurs beaux yeux, parce que résultat maintenant je suis au lit avec une gastro.

    J'ai passé un week-end étrange avec elle, pas envie qu'on me touche. Il y a des morceaux de ciel dans mes draps, une clope bousillée dans un couvercle de nutella, personne pour me faire sourire.

    L'amour est parfois aléatoire. Je deteste être lunatique.

    There is no future.

    I'm so tired of playing,
    Playing with this bow and arrow,
    Gonna give my heart away,
    Leave it to the other girls to play,
    For I've been a temptress too long.

    Hmm just,
    Give me a reason to love you,
    Give me a reason to be,
    A woman,
    I just wanna be a woman.

    From this time, unchained,
    Were all looking at a different picture,
    Through this new frame of mind,
    A thousand flowers could bloom,
    Move over, and give us some room.

    Yeah,
    Give me a reason to love you,
    Give me a reason to be
    A woman,
    I just want to be a woman.

    So don't you stop being a man,
    Just take a little look from our side when you can,
    Sow a little tenderness,
    No matter if you cry.

    Give me a reason to love you,
    Give me a reason to be,
    A woman,
    It's all I wanna be is all woman.

    For this is the beginning of forever and ever,
    It's time to move over ,
    So I want to be.

    I'm so tired of playing,
    Playing with this bow and arrow,
    Gonna give my heart away,
    Leave it to the other girls to play.
    For I've been a temptress too long.

    Hmm just,
    Give me a reason to love you

    Portishead and Mim' qui :'(

    Z'aime pas être malade...

    Picture by Karen Moskowitz


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  • ...

    Me suis levée ce matin avec un sentiment étrange. Deuxième fois que je me lève. Son départ était un songe. Impression d'être déconnectée. Assaillie par des souvenirs... une pizza grignotée assise, près d'une place déserte, elle qui s'amuse à embêter les gens qui passent, on est mardi soir, jeudi soir, peu importe... reprendre le métro sans elle, les nuages gris, ce boulevard immense que l'on a arpenté, il me semble, des centaines de fois... un jardin et devant le ciel et ce mur de briques rouges, le ciel bleu, sa chambre que je ne connais pas, cette odeur d'herbes, fraîcheur dans les rideaux... soirée chaude assise sur un banc à l'attendre, en écoutant Oasis, regarder les gens qui passent, la voir arriver, sentir son parfum, se foutre de savoir où on va... ce trottoir et la nuit, les jeunes qui partent en livraison, la sentir tous les soirs avec moi, oublier l'avoir vue la veille et redécouvrir, une plage immense, future proof, sa silhouette rouge là bas qui me cherche derrière le cabanon, la plage et les étoiles, le coeur dans le sable, ma tête sur ses jambes à écouter, ce cinéma du dimanche soir, le cinéma pour s'embrasser avant de se quitter, toute sa vie que je ne connais pas, que j'imagine...sa main, son pull tout doux qui sent le parfum, impression étrange, impression d'un voyage... tout est flou...  un manque horrible de quelque chose.

    J'ai envie ce soir, de prendre le métro ligne neuf...d'attendre les gens sur les quais, de descendre à Michel-Ange, d'attendre une fille sur ce banc orange, de descendre à Billancourt, d'attendre devant ce pizza hut que la nuit tombe, d'attendre l'été. Envie de marcher jusqu'à chez elle, jusque dans ses bras, de m'asseoir sur cette chaise dans ce petit jardin, en fumant une cigarette, la savoir derrière moi, encore, de rester là, envie dingue d'aller chez elle, pour échapper de moi, d'une ville qui m'étouffe, de la retrouver dans le passé, sur son lit. Besoin d'aller la voir.

     

    Les crises d'angoisse se caractérisent par une sensation d'étouffement, d'oppression. Tout est effrayant, il règne comme une rumeur sourde, un malaise qui se dessine dans n'importe quoi. On ne respire plus, on pleure, on étouffe, on tente de se débattre, les gens autour sont indifférents. Envie de s'enfuir quelque part, de quitter un environnement qui nous écrase.

    Je suis mal. Il est passé du temps depuis ce sentiment que je retrouve de nouveau. Je suis mal.

     

    Je veux que tu me demandes de venir te voir ce soir et dormir loin de moi.

     

     

    S'il te plait.

     

    C'est important...

    Picture by Texturematrix


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  • Je suis à Lyon dans un studio que je ne connaissais pas jusqu'à hier soir. C'est bien, cela permet de me rendre compte de ce dans quoi je vais vivre d'ici quelques mois. Ma femme est loin et Bébé Shane a retrouvé l'amour de sa vie. Moi, je discutais tout à l'heure avec Valentine à propos de l'homoparentalité. Je suis peut-être jeune, enfin du moins en apparence (ahem), mais j'aimerai un enfant et ça, pas dans dix ans. Je pense que je dois me poser les questions que toute lesb normale qui veut avoir un gosse se poserait. C'est-à-dire, comment expliquer à son enfant qu'il va être élevé par deux mères, doit-on d'ailleurs lui présenter la chose de cette manière, ne devrait-on pas plutôt lui dire que c'est une amie ? Doit-on lui parler d'un père, si on le voit encore, doit-on lui expliquer tout de suite que maman et la dame forment un couple ou devrait-on ne rien dire et laisser faire ? Peut-être peur aussi du regard des autres enfants, peur peut-être qu'il y ait descrimination... c'est compliqué ! Et puis il faudra bien sûr tenir compte de toutes les lois, les interdits ou les progrès à propos de la question gay. On verra... En tout cas, je ne vais pas dire que je suis impatiente, car il vaut mieux aller doucement, faire chaque chose en son temps, prendre le temps de profiter, mais tout de même j'y pense....un tout pitit bibé tout gouzou ^^gna voyez jsuis déjà gateuse avant même d'y etre :)



    (point de photos, car moi y en a pas savoir me servir d'un mac...)

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