Malgré l'état totalement bordélique de mon blogg, je publie tout de même, histoire de me vider un peu, passez moi l'expression. Bref, je suis naze, claquée, crevée, lessivée, morte et tous les synonimes qui vont avec... je vais donc vous enquiquiner à vous racontez ma petite vie passionnante, je vous préviens à l'avance mieux vaut ne pas lire vu l'interêt, c'est juste pour moi. Histoire de marquer dans mon histoire personnelle c'est deux journées sous le signe de la poisse et autres forces obscures qui semblent s'acharner partout où je passe. En gros hier je commencais à 10h10, j'avais donc prévu de me lever à 9h15 étant donner que la veille j'avais du taffer jusqu'à minuit passé. Eh bien non, le repos du juste n'a pas de significations pour mon frère qui était debout à 7h30 tapante pour éparpiller ses cubes dans un fracas monstre. Je me réveille avec un mal de crane à me damner, la tête dans .... bref crevée quoi. Vais en cours au radard, la prof d'anglais est malade du coup le cours se résume à rien, et le cours d'histoire pas mieux. Bref je me grouille pour aller chercher les filles au centre, je suis en retard, je manque de me ramasser sur une dalle tellement je ne suis pas réveillée. On se dépeche d'aller au ciné voir "Aurore", et comme toujours le mercredi après-midi au ciné, je me tape le mome qui tape sans discontinuer dans mon siège et la gamine chiante qui a déjà vu le film et qui raconte la fin alors qu'on en est seulement au générique d'intro. Bon, bon point de la journée, malgrè un scénario plutôt à chier, les scènes de danses étaient sublimes ce qui a rattrapé le truc. Et les filles qui me demandent tous les deux secondes, "il est quelle heure, j'ai faim" (je tiens à préciser qu'à peine sortie de table elles demandent déjà à quelle heure sera le gouter). Dans le métro, je ne sais pas si c'est l'effet du film mais les trois gosses sont hystériques, je dois en tenir une par la capuche d'une main, le deuxième par les cheveux d'une autre main et le troisième limite par le pied. On est à peine arrivé, que pas le temps de s'asseoir, on reprend les trottinettes et hop au parc, laissez moi vous dire que j'en pouvais déjà plus... là je dois courir après trois gosses en trotti qui vont super vite et qui ne s'arrete pas quand vous leur dites. Je décide de les emmener dans un parc à champerret, les trois me tannent tous les deux secondes pour avoir des trucs et avec une insolence à vous arracher les cheveux (du style "noémiiiiiiie mais tu fais quoi là ?! tiens ma trotti alleeeeeez vite"). Au parc il y a un foutu monticule en pierres archi dangereux, évidemment les trois veulent monter dessus, je leur dis non tout à l'heure quand vous aurez posé vos trucs et de me répondre "ouais t'es nulle on s'ennuie toujours, tu peux pas nous les tenir les trotti là..." avant faudra qu'on me file le mode d'emploi pour tenir trois trottinettes un sac à dos et des gouters avec deux mains. Bref, je m'assois, je pense etre tranquille un moment et bien non ! Un "bon père de famille" (je cite son discours) grimpe sur un des jeux pour attraper un gosse qui avait insulté ses filles et le chope comme une baudruche, et vas-y que je te tire les cheveux et que je te frappe, du coup c'est l'esclandre tout le monde rapplique, les flics, les mères offusquées, etc... moi mes gamins sont choqués, et au final, par lacheté on a gracié le taré pour engueuler le gamin. L'excuse du type "oui mais il a voulu me frapper je supporte pas ça". Et si tu tapes un gamin, tu tapes qui d'autres ? Bref j'étais sur les nerfs, c'est le genre de scène qui me prend aux tripes, on rentre avec les trois qui hurlent, qui sont totalement excités, qui se battent pour avoir les trotti, ou la meileure pente, la petite qui braille parce qu'elle a soif et qui se désappe à moitié pour se gratter. J'arrive à les doucher, je pensais pouvoir rentrer à sept heures et demi chez moi, finalement la mère appelle pour que je leur fasse à bouffer, résultat des courses, il est huit heures et quart, je dois rentrer chez moi avec mon frère, le faire bouffer et le doucher alors que j'ai qu'une envie c'est de pioncer. Finalement je vais me coucher à neuf heures vingt et à dix heures alors qu ej'avais lutté pour m'endormir, on me bip pour je ne sais quelle raison !!!!!! Impossible de me rendormir. Je me suis finalement endormi à une heure et demi du mat, en pleurant comme une conne parce que j'avais des crampes d'estomac horribles. Réveil à six heures et demi par le chat, avec des yeux gros comme des balles de tennis, affreux, direction le lycée pour un dst d'allemand de trois heures. J'essaie de sortir boire un thé avec hélène pour me détendre mais ces c.... de types qui manifestent ont bloqué le lycée et du coup on est coincés à l'intérieur. Finalement je sors des cours pour recevoir un message de la mère des filles qui m'apprend que sa fille est encore malade (après la grippe d'une semaine que je m'étais chopée à cause de ça on est reparti) et que cette fois c'est la gastro. Elle n'oublie pas (et malheureusement elle a raison) de me rappeller que de toute manière si je dois l'attraper c'est déjà fait hier. Wouaah je suis super heureuse de le savoir. Du coup moi qui croyais pouvoir dormir et vaquer à quelques occupations je dois aller les garder. Breeeeeeef en plus l'ambiance à la maison est tendue, ma mère est malade et tout est plutot glauque. Alors après je veux bien essayer d'avoir le sourire mais franchement c'est plutot difficile. Je voudrais un calin, je voudrais qu'on vienne me chercher au lycée avec des fleurs sans prévenir et qu'on me dise je t'aime, je voudrais partir en week-end ou juste pouvoir dormir longtemps. Mais non.

De toute façon, Hélène et moi on va monter l'assoc des "frustrés des calins", si ça vous tente de vous joindre à nous...

Mim qui pète un plomb.

Je voudrais pouvoir m'arrêter d'aimer juste une journée...

Je hais G.

I can't stop loving you...

Je hais G.