• Quelques touches d'ivoires...petit prélude de Bach...tout ton corps qui se mouve contre la danse des notes...........Je joue.

    Ils sont là, à regarder Les petites annonces et à rire. Elle le tient par le cou, elle l'embrasse sur la joue de temps en temps, elle rit encore. Moi je suis loin, absente, car pas dans la même pièce, absente car pas dans le même univers. Qu'est-ce qu'on ressent lorsqu'on perd un ami ? Une amie ? Sa soeur ? Son ex-vie ? Je ne sais pas. Un mélange doux-amer de solitude et de lassitude, un peu d'amertume, une once de nostalgie...quelques larmes figées aux coins des yeux...quelques notes légères qui volent et on n'en parle plus...serait-ce si facile ? non. Honnêtement, je dois l'avouer, il me reste encore un peu de cette jalousie qui me serre et me pince le coeur lorsque je vois sa main qui lui caresse le cou, amicalement. Ca passe, peut-être...moi qui avait peur de la solitude je commence à m'y habituer...étrange...mais tu es là...je sais que tu es là...ligne de solitude...et toi tu es cette accroche sur laquelle je bute et vers laquelle je tombe et m'abandonne avec plaisir et déraison.

     

    "avons-nous donc commis une action étrange, explique si tu peux, mon trouble et mon effroi, je frisonne de peur quand tu me dis "mon Ange", et cependant, je sens ma bouche aller vers toi"...

     

    (voilà le troisième article que j'écris en deux heures, que m'arrive-t-il...............)


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  • Envies...envie de laisser courir mes doigts sur tes hanches, entre tes seins, au coin de tes lèvres.

    Envie de t'aimer plus que le mot "aimer" lui même ne pourrait le permettre.

    Envie que mon esprit se calme et se vide de tout...envie d'être assise, ma cigarette fichée dans le coin de ma bouche et ne rien faire.

    Envie de te dédier le ciel.

    Envie de te regarder, toi, les yeux clos, le souffle long...

    Envie de ta main posée sur mon sein tandis que dans mon dos tu t'es assoupie.

    Envie de t'écrire des poèmes à n'en plus finir...je ne sais pas écrire de poèmes.

    Envie de m'abandonner dans tes bras et me noyer dans l'obscurité de ton coeur.

    Envie de mes lèvres dans le creux de ton cou pour y déposer la douceur.

    Envie d'arrêter le rêve ou alors le pénetrer.

    Envie d'hurler et d'en mourir.

    (d'autres tofs ? --> clique ici )


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  • Il n'y a pas si longtemps...quelques heures, hier soir, je suis allée sur un blog...j'ai vu cette photo de ce poignet en sang et au bout une main qui tenait une croix, et on avait gravé au cutter des mots... moi il n'y a rien gravé, en tout cas pas des mots. Juste de la souffrance.

    Il n'y a pas si longtemps... les manches de mes t-shirts étaient rouges...

    Il n'y a pas si longtemps...je ne savais pas extérioser ma douleur autrement que par la souffrance physique...attraper la tourmente mentale et la transformer en une tourmente palpable... ça picote sous le pull, ça pleure dans l'escalier... et ce cutter qui tombe sur le parquet, avec un bruit électrique, et ton corps qui s'abandonne à la saveur de l'hémoglobine. Hémoglobine.

    Il n'y a pas si longtemps...que tout a cicatrisé. Mais les traces restent et sans cesse, me rappellent ce que je ne voudrais plus être, ce que je tente de fuir...moi-même ? Est-ce que je me fuis moi-même ?

    Il n'y a pas si longtemps...ma mère a jetté ce cutter dans une grande poubelle noire, il n'y a pas si longtemps que la scarification est passée à la trappe...et puis quoi ? oui j'ai peur de cette lame, de cette sensation de la chaire qu'on déchire et du sang qui s'écoule, lentement, plus lentement encore que mes larmes...

    Et coule la douleur...

    A quand le retour de la tendresse...


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  • Texte écrit ce matin pendant mon cours d'anglais.....

    "Je ne l'ai pas eu au téléphone ce matin. Hier soir je me suis endormie toute seule, pour une fois c'est moi qui ai écouté mademoiselle dormir...trognon...parait-il que j'ai eu dix-neuf à mon oral de français...tout le monde s'étonne et s'offusque parce que j'ai l'air de m'en contrefoutre. Je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir de plus interessant que de penser à elle, le reste, ça me passe au-dessus. Je vois les choses différemment, ça me fait un drôle d'effet... Pauline ne me manque quasiment pas lorsque je  ne la vois pas pendant cinq jours...je suis effarée. Il y a encore un mois et demi presque, avant Elle..., j'aurais pété une durite à l'idée de ne pas lui parler rien qu'une seule journée et maintenant...rien à faire...La seule chose qui me dérange c'est le fait que le duo Pauline-Noémie s'est transformé en un truc qui à mon goût ne sonne pas terrible :Pauline-Igor. Maintenant on ne me demande plus systématiquement lorsque je suis seule "t'as pas vu pauline", parce qu'on a l'habitude de la voir toujours fourrée avec moi. Maintenant c'est plutôt à Igor qu'on le demande...enfin bon, je suppose, comme me l'avait dit Val que les choses changent, évoluent...j'aurais cru que tout cela m'aurait causé d'atroces psychotages durant de longues nuits blanches et finalement je le prends assez bien, du moins pour l'instant...à mon avis si elle n'était pas là, je serais six pieds sous terre. Remarque si je ne l'avais pas rencontré rien n'aurait bougé. C'est pas plus mal. J'ai pris du recul par rapport à pauline et ça fait du bien....et en même temps c'est effrayant. Je lâche tout le monde, je vis beaucoup plus seule qu'avant, plus solitaire, même au bahut...alors qu'en temps normal je n'aurais jamais fait ça. Ouais quand j'y réfléchis bien ça me fait peur. Je me suis tellement accrochée à elle que ça en est effrayant. Il pourrait se passer n'importe quoi à son niveau et vlan, je ne sais pas ce que je deviendrai. Et en même temps elle me paraît si loin. J'ai l'impression de ne pas réussir à l'atteindre. Je ne sais pas si quelqu'un a déjà fait ce genre de rêve, où on veut à tout prix parler à quelqu'un, enfin l'avoir en face de soi, et toujours cette personne se défile, toujours elle s'éloigne un peu plus...j'ai l'impression que je suis plongée dans ce rêve là. Que tout n'est que mirage. J'aime un mirage, je dis je t'aime à un mirage, je fais l'amour avec un mirage, j'aime un mirage. Et pourtant non, ce n'est pas un mirage, puisque elle existe. Parfois j'ai l'impression que sa voix, ces conversations, tout ça c'est dans ma tête. Je crois que c'est aussi à cause du fait que je n'arrive  pas à concevoir qu'on m'aime à ce point là. Parfois c'est stupide, j'ai l'impression qu'elle me suit, dans la rue, qu'elle est là, en permanence avec moi...ça finit par m'atteindre je crois...je sais que mentalement, si elle pense autant à moi que moi je pense à elle, nous sommes constamment "ensemble", mais j'ai cette impression de présence et ce qui est atroce justement c'est que cette présence s'échappe toujours. Quand je me retourne il n'y a personne qui me suit, juste une femme avec sa poussette et j'ai le sentiment qu'elle se fout de ma gueule et que tout le monde se fout de ma gueule. Et j'ai cette impression de coup répétés qu'on te porte, des coups qui ne tuent pas mais qui font lentement agoniser, et à chaque coups de plus on se rapproche un peu plus du vide. Et à chaque mauvaise nouvelle, j'ai l'impression qu'on me fout un coup de marteau sur la tête, qu'on m'enfonce un peu plus dans ce trou duquel je n'arrive pas à m'extraire....et sa mère a dit non...vlan...elle était malade...vlan...mon père au tél...vlan...pauline-igor...vlan...ne pas la voir...c'est plus qu'un simple vlan...et en même temps je ne devrais pas me plaindre, il y en a plein qui n'ont même pas le privilège d'être aimé. Et pourtant quand j'y réfléchis, je ne la connais pas. Je ne connais pas l'odeur de son parfum, ni le goût de ses lèvres, ni celui de sa peau, je ne connais pas toutes ses expressions, toutes ces bouilles qu'elle peut tirer selon ce que je pourrais lui dire, je ne connais pas le toucher de ses mains, je ne connais pas son regard - chose si importante pour moi -, je ne connais pas son sourire... je sais que j'aimerai tout ça une fois que je les aurai connus, j'aimerais juste pouvoir les connaitre... la folie ça vous attrape sans qu'on s'y attende...j'ai le sentiment d'être enfermé dans un sac et que je m'agitte pour pouvoir en sortir...et la corde est trop serrée, je m'étouffe...il fait bien trop noir et bien trop chaud...

    Moi j'aimerais juste connaître la chaleur de tes bras et le noir de nos nuits...celui qui vous recouvre pour mieux vous réunir...

    J'aimerais ne pas te faire mal à chaque fois que j'aborde le sujet, j'aimerais tellement savoir attendre, mais moi qui suis patiente pour une fois je n'y parviens pas. J'aimerais ne pas avoir envie de t'en parler à chaque fois. Je voudrais que tu me dises juste ces mots : ne bouge pas j'arrive.

    "Le temps détruit tout" ... "

    Bon j'avoue j'ai pas vraiment suivi le cours.......


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  • ...

    J'ai besoin de toi. T'es pas là. Je suis égoiste. J'ai besoin de toi. Tu me manques. Je pourrais pas te parler avant demain soir...demain soir...Demain journée pourrie, faut que je me trimballe à sceaux toute seule, que je me lève à six heures, pour un putain de devoir de merde, que je fasse ces putains de tpe de merde et ne pas t'entendre.........je tai parlé à peine une heure aujourd'hui et encore c'était pour t'engueuler. Je suis une salope. Je vais aller m'avaler la bouteille de sirop pour dormir sinon je vais passer la soirée à pleurer. J'arrive plus à respirer. Faut que je dorme.

    J'ai envie de toi. Tu me manques tellement. Je t'aime.


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