• ee voilà à me fumer un petit narguilé cerise tout en bloggant et en écoutant Cocorosie qui susurrent des paroles étranges... k  mon chat qui dort dans un coin... bon j'ai failli me cramer la main et j'ai savamment écrasé un de mes tubes de narguilé mais bon hein...

    ' 8 8 But  I'm HappY Now !


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  • Et tout est saturé de grains noirs et épais. La caméra tourne encore. Il court. Quarante ans après...rires effacés que tu ne peux que regarder, là, assis loin et pourtant tu y étais au coin de cet univers...et tu as cette irrépressible envie de sourire, sourire doux, sourire lasse, tes mains bercent tes yeux dans l'ivoire d'un piano usé...du jardin, te parviennent, éclats de nostalgie qui te reviennent en bribes à travers le vieux poste de télé...et toutes ces images grises qui s'envolent, des oiseaux dans tes mains, des feuilles rougies dans l'horizon... craquelures de la pellicule, craquements indicibles sous tes pas...Et moi, par la porte laissée ouverte, j'entends l'horloge qui se tait pour mieux laisser se mouvoir le silence de l'éphémère, qui flotte encore dans le frais chuchotement des murs blancs. J'ai dans l'iris le sépia du ciel.

                     * * * * * * * * * * *

    Ton écharpe usée, nouée comme il faut et tes mains avalées par les longues poches de ton pardessus de laine, je te regarde. Tu marches devant moi, pas si loin, sur ce chemin. Je m'arrête, laisse ta silhouette disparaître derrière l'horizon de feuilles mortes. Viennent les oiseaux, pétales, qui de la fleur effilée des nuages, glissent vers la démence : quelques pas encore et je t'aperçois tout là-bas, l'homme qui parle à l'infini gris. Flou et minuscule tu t'évapores en une pluie d'ailes...il gèle dans mon coeur, et retombe l'alcool qui me brûle. Tout ça est allé se cacher, carte postale craquelée, dans un vieux livre de Jeunet, rangé là bas au sept rue Montmartre. Là-bas.

    Ecrit il y a quelques jours à partir de cette magnifique image...


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  • Je m'étais promis de ne pas pleurer. J'ai tenu deux jours. Hier soir je n'ai pas pu m'en empêcher...Et ce foutu répondeur qui revient sans cesse et quà présent je hais...oui oui les bonnes soeurs au couvent qui beuglent "laisser moi un messages sur mon répondeur" ne me font plus sourire mais plutôt grincer des dents. J'aimerais bien avoir la faculté de m'endormir pour une durée terminée...du genre clac pouf on est lundi je me couche et clac pouf je me réveille samedi matin...et voilà tout va bien. Mais non, je suis bien réveillée, bon un peu crevée mais je suis là et je tente vainement d'occuper mon temps. Mon occupation principale se résume à m'acharner sur la 1ère Arabesque de mon cher Debussy...j'y arrive hein mais mon piano prend des coups. Bref, je ne sais pas pourquoi je me lamente, déjà que personne ne veint plus sur mon blog hein alors... arf tant pis de toute manière la solitude ça me connait..enfin merci à toi Macolline, je me sens un tout pitit peu moins alone...bref il fait beau aujourd'hui, je pourrais aller faire des photos à Paris...ou bosser aussi, ça ça serait pas mal...mais je n'arrive pas à faire grand chose...elle me manque...elle me manque et elle me manque...

    RAaaa !!!

    (>_<')

    (Eh pssst Macolline --> lux_lisbon_8@hotmail.com)


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  • Deux jours que tu es partie et tout ce que j'ai eu comme nouvelles de toi se résume à ça : "putain ça passe pas, tu m'entends ? merde". Hum... que dire si ce n'est que ce n'est, à mon goût, pas assez. Dans "Journal", vous allez me dire je n'ai que ça à faire et bien oui, j'ai compté, j'ai essayé de te joindre depuis hier matin, 26 fois. Je sais, je dois être bouchée à quarante cing degrés, je ne veux pas capter (c'est le cas de le dire) que ça ne capte pas dans le trou où tu es allée t'enfuir en compagnie de ta moman et de ta sister. Bref je t'ai eu une fois au bout du fil, pendant une minute et encore, c'était haché et je n'ai quasiment rien compris à part je t'aime...oufff je pensais ne jamais l'avoir celui-là...bref, ben même si je sais que tout cela n'est qu'une histoire stupide de portable qui ne fonctionne pas dans la cambrousse, je m'inquiète un peu. J'aimerais savoir comment tu vas, ce que tu deviens, t'entendre, te parler...et voilà j'ai l'impression que tu m'oublies...pff ='(... je veux te voir quoi... encore combien ? un, deux...sept jours à attendre avant de pouvoir de nouveau te serrer dans mes bras cré cré fort.....c'est long. Demain on est lundi. Amen.

    Miss you..........


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  • Le métro. C'est ce qui nous lie et nous relie d'un bout à l'autre de Paris. C'est à Havre-Cau' que je te retrouve, assise sur ces sièges oranges - je crois - à lire un de mes mangas, ou juste là, à m'attendre. C'est à Michel-Ange que l'on s'est rencontrées. C'est à Billancourt que je suis descendue des dizaines de fois pour prendre le chemin jusqu'à chez toi, que je connais maintenant sur le bout des doigts. C'est à Franklin, que l'on a retrouvé Cam et Juju pour une autre bêt' de soirée ensembles. La Muette, ton bahut, là où j'attends de te voir tourner au coin de la rue, à fumer ma clope et à regarder les gens qui entrent et sortent du métro. Et si je ne me trompe pas, mais je crois, c'est à Mirabeau que l'on descend pour aller rejoindre notre banc où tu as gravé - cliché mais tellement chou - ton prénom et le mien, avec le jour où on s'est embrassées pour la première fois......

    Le métro. C'est ce qui nous sépare et marque un vide entre nous. Franklin, cette voie, ces rails, ce trou qui nous sépare, on ne communique que par geste, je suis trop loin pour deviner ton regard et pourtant je comprends. Billancourt, quand je te quitte et que malgré moi je pleure. Anatole France, où je te raccompagne avant d'aller au lycée, et où s'embrasser demande beaucoup d'adresse pour ne pas trop s'afficher. Havre-Cau', où je t'ai laissé il y a maintenant deux jours...pour une semaine sans toi...deux jours, comme une éternité.

                            °° Underground or our life in a tube °°


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