• Revoilà Mim'...

    Fait beau à Paris.

    Ai beaucoup avancé la lettre à N. pendant mon séjour, suis contente.

    Ai ramené des bugnes de Lyon, c'est super bon, merci Val :)

    N'arrive pas à l'entendre au tél, huit jours c'est trop long, vivement demain, en peux plus...

    Veux un câlin...groupmf !

    (Ai rien foutu...où va la jeunesse...)

    Picture by Mim'

    P.S : La photo est un peu petite, en fait y a marqué :Démarreur de secours 1 - Placer les mains comme indiqué 2 - Pousser 3 - Merci ^^


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  • Je suis à Lyon dans un studio que je ne connaissais pas jusqu'à hier soir. C'est bien, cela permet de me rendre compte de ce dans quoi je vais vivre d'ici quelques mois. Ma femme est loin et Bébé Shane a retrouvé l'amour de sa vie. Moi, je discutais tout à l'heure avec Valentine à propos de l'homoparentalité. Je suis peut-être jeune, enfin du moins en apparence (ahem), mais j'aimerai un enfant et ça, pas dans dix ans. Je pense que je dois me poser les questions que toute lesb normale qui veut avoir un gosse se poserait. C'est-à-dire, comment expliquer à son enfant qu'il va être élevé par deux mères, doit-on d'ailleurs lui présenter la chose de cette manière, ne devrait-on pas plutôt lui dire que c'est une amie ? Doit-on lui parler d'un père, si on le voit encore, doit-on lui expliquer tout de suite que maman et la dame forment un couple ou devrait-on ne rien dire et laisser faire ? Peut-être peur aussi du regard des autres enfants, peur peut-être qu'il y ait descrimination... c'est compliqué ! Et puis il faudra bien sûr tenir compte de toutes les lois, les interdits ou les progrès à propos de la question gay. On verra... En tout cas, je ne vais pas dire que je suis impatiente, car il vaut mieux aller doucement, faire chaque chose en son temps, prendre le temps de profiter, mais tout de même j'y pense....un tout pitit bibé tout gouzou ^^gna voyez jsuis déjà gateuse avant même d'y etre :)



    (point de photos, car moi y en a pas savoir me servir d'un mac...)

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  • Vu...ici...


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  • Ce matin je l'ai accompagnée à la gare. Me suis sentie petite et vide en la voyant cachée derrière les sièges, les journaux et les inconnus, ai eu envie de pleurer lorsque le type là bas à annoncer le départ. Ne l'ai pas fait pour ne pas la peiner. N'ai pas eu le temps de la serrer assez fort, de l'embrasser assez longtemps... je n'aurais probablement jamais assez de temps à mon goût de toute manière...

    Huit jours...

    Ai vu des gens, des anciens amis avec qui j'ai reparlé du passé, avec qui j'ai beaucoup ri... mais n'avais qu'elle en tête.

    Ai fait mine de dormir un instant, pour pouvoir penser à elle, à ce matin, à hier soir, à tout le reste. Me suis forcée à sortir pour ne pas tourner en rond.

    Je l'aime...

    Mon blogg tombe en ruine, je me demande qui cela peut bien interesser de connaitre mes états d'ames. Suis peut-être devenue trop froide pour capter l'attention. Excusez mon manque d'enthousiasme.


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  • Expensive. Un peu trop.

    Pas le temps d'écrire sur nos un an, enfin pas l'envie hier. Maintenant c'est bon. J'ai les yeux gros comme des pastèques. Le coeur encore plus gros ? Fort possible. D'ailleurs en parlant de coeur je devrais aller voir un médecin, étant donner que je n'arrête pas d'être victime de tiraillements très désagréables. Vous savez ce que ça fait d'avoir le coeur qui veut sortir d'un seul coup ? Hum...pas du bien je vous assure. Bref.

    Voilà ça fait un an que l'on s'est rencontrées. Ca fait bizarre, ca parait long et finalement si court. Les photos me sont familières mais pourtant j'ai le sentiment que je regarde des étrangères, qu'elle, elle m'était encore étrangère à l'époque, que tout n'était qu'apprivoisement mutuel. Des photos de vacances, de bisous chez elle, de restaurants, toutes accompagnées d'une musique différente, d'une atmosphère différente, comme si pour chaque souvenir, il y avait des "nous" différentes...Et les "nous" d'aujourd'hui alors ? Il y a la nostalgie de tout ce qui va si vite, de l'envie parfois de recommencer, de se tatonner encore, de s'entendre, de se toucher pour la première fois. De ressentir de nouveau l'électricité dans ma main. Et puis après on pense à toutes les premières fois qui sont encore à venir. La première nuit dans notre appart, le premier taff ensemble, nos premières vacances en namoureuses rien que nous deux, nos premiers jours à la fac... Les "nous" d'aujourd'hui s'aiment différement certes, il n'y a plus (et encore...) l'excitation du début, la peur de perdre l'autre, "de t'aimer plus que tu m'aimes"...il y a l'excitation de l'après, la peur aussi, le plaisir immense de se sentir être "deux", de rentrer ensemble après une soirée entre amis, de se sentir à part, à part des autres. Il y a la beauté de l'autre qui ne s'arrête pas de grandir, la fierté d'etre avec elle, de la trouver belle dans le métro et de ne pas lui dire, d'être sur ses genoux avec l'envie de l'embrasser, la regarder pour que les gestes passent, parce qu'il y a trop de monde autour, leur sourire à tous, eux qui ne savent pas. De savoir qu'elle est là et qu'elle le sera encore pour longtemps. De l'aimer doucement, avec une passion tranquille.

    Et il y a ce texte qui nous ressemble tant...

    "Quand donc un homme, qu'il soit porté pour les garçons ou pour les femmes, rencontre celui-là même qui est sa moitié, c'est un prodige que les transports de tendresse, de confiance et d'amour dont ils sont saisis ; ils ne voudraient plus se séparer, ne fût-ce qu'un instant. Et voilà les gens qui passent toute leur vie ensemble, sans pouvoir dire d'ailleurs ce qu'ils attendent l'un de l'autre ; car il ne semble pas que ce soit le plaisir des sens qui leur fasse trouver tant de charme dans la compagnie l'un de l'autre. Il est évident que leur âme à tous deux désire autre chsoe, qu'elle ne peut pas dire, mais qu'elle devine et laisse deviner. Si, pendant qu'ils étaient couchés ensemble, Héphaïstos leur apparaissait avec ses outils et leur disait : "Homme, que désirez vous l'un de l'autre" ? et si, les voyant embarrassés, il continuait : "L'objet de vos voeux n'est-il pas de vous rapprocher autant que possible l'un de l'autre, au point de ne vous quitter ni nuit ni jour ? Si c'est là ce que vous désirez, je vais vous fondre et vous souder ensemble, de sorte que de deux vous ne fassiez plus qu'un, que jusqu'à la fin de vos jours vous meniez une vie commune, comme si vous n'étiez qu'un, et qu'après votre mort, là-bas, chez Hadès, vous ne soyez pas deux, mais un seul, étant morts d'une commune mort. Voyez si c'est là ce que vous désirez, et si en l'obtenant vous serez satisfaits." A une telle demande nous savons bien qu'aucun d'eux ne dirait non et ne témoignerait qu'il veut autre chose : il croirait tout bonnement qu'il vient d'entendre exprimer ce qu'il désirait depuis longtemps, c'est-à-dire de se réunir et de se fondre avec l'objet aimé et de ne plus faire qu'un au lieu de deux."

    Platon "Le banquet"


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