• Sad sad sad... A part la satisfaction d'avoir bossé l'allemand pendant quatre heures ce matin, d'avoir eu dix-neuf en littérature, et d'avoir eu une heure de cours dans la journée (ce à quoi d'ailleurs je n'attache aucune espèce d'importance, ça ne m'aide pas à aller mieux), peux pas me défaire de cette impression de planer dans le brouillard... n'ai pas confiance en moi, envie de dire merde à tout le monde, les gens m'exaspèrent, ne suis plus dans le trip pipi caca et dois faire semblant de l'être... suis naze, ai dormi une heure et demi d'un mauvais sommeil, me suis éclatée sur le trottoir parce que n'avais pas vu un truc qui trainait, ai le genoux hyper douloureux et l'épaule à moitié déplacée, suis anormalement crevée, envie de casser la gueule à un demeuré qui me traite de connasse dans mon dos et qui me fait des sourires quand il est en ma présence, en ai marre, voudrais dormir des heures sans m'arrêter.

    Ne suis bien qu'avec elle, elle qui n'est pas là.

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  • ...

    Bain. Larmes. Je ne peux pas m'empêcher de souffrir.


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  • "Il y a un lien avec la possession d'un corps par un autre corps ; cette relation  de guerre n'existe pas entre femmes. Il y a cette scène dans Mulholland Drive, ce ravissement des corps, il y a une ouverture et non une prise, il y a un effet miroir, puis un effet loupe, il ne s'agit plus simplement de femmes mais de corps parfaits dont les tensions ne sont pas des tensions meurtrières. C'est tout de suite un rapport amoureux, ou plus encore, c'est une sexualité amoureuse, indéfinissable."

    Nina Bouraoui

    "Mes mauvaises pensées"

    Clin d'oeil à CC...

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  • J'aurais du naitre dans un Arlequin...je me serais probablement sentie moins décalée...

    Suis-je trop ?

    Suis-je trop dans tous les sujets ?

    Me retenir sans cesse d'être trop, de peur de n'être plus rien.

    C'est ici que je voudrais aller. Quelque part entre toi, moi et la chaleur. Calée, retenue, protégée, consolée, bercée. Durant des heures jusqu'à demain et plus encore. One kiss on my forehead. Nue avec ce parfum mélangé, nues avec les douceurs partagées. De l'encens peut-être, peu importe en fait. Dormir en sachant que l'on est pas seule, rien que du noir, ta peau, la chaleur...encore.

    C'est ici que je voudrais aller, dans tes bras et pas ailleurs.

    "Hugo a soulevé la robe de l'île,
    Hugo a soulevé la robe de l'île,
    Hugo a soufflé les bougies
    Et le toit de mon logis.
    Oh, mon amour, que reste-t-il?
    Hugo a craché sur notre île."

    Thomas Fersen.

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  • ...

    Bizarrement pas très bien...me sent seule et étouffée par mon manque évident de confiance en moi => Bwark...

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