• En contradiction avec mon article d'hier...Ba oui comme toujours... je suis fatiguée, je fais n'importe quoi, je suis à la masse, elle me manque et je me sens trop seule sans elle, elle me manque.

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  • Trois nuits. Trois jours. Trop d'amour. C'est dur de se quitter de nouveau, de reprendre sa solitude dans l'attente de se retrouver... J'ai l'impression de passer plus de temps à l'attendre qu'à la voir, à l'avoir. Je lis le blogg d'Apothéose, je rumine mes plans d'avenir, je suis impatiente. Je voudrais avoir enfin ce petit studio rien qu'à nous...m'en fiche de savoir que je vais sûrement galerer au début pour tout conjuguer, travaille, fac, vie à deux... je m'en contrefiche, quelle importance si je m'endors et me lève tous les soirs et matins avec mon amour. Je voudrais l'avoir ce coin à nous, rien qu'à nous. Je voudrais me débarrasser pour de bon de cette espèce d'échéance, de ce compte à rebours qui me pend au-dessus de la tête à chaque fois que je la vois, cesser de me dire "plus qu'une heure avant qu'elle s'en aille", et arrêter de me presser de tout faire, parce qu'il faut tout faire avant de se quitter. Je voudrais prendre mon temps, l'aimer à temps plein, enfin surtout prendre soin d'elle à temps plein...l'aimer à temps plein c'est déjà fait.

    Parfois je prends du recul sur nous. Sur ce que nous sommes. Moi, je m'en rends compte doucement, j'ai grandi. J'étais déjà trop mature pour mon âge et puis ça y est. Je suis plongée dans mes calculs pour le studio, voilà que mon amour et moi listons tout ce dont nous aurons besoin dans notre future cuisine... c'est agréablement effrayant. Ma mère dit avec un sourire que je suis un peu jeune pour être plongée aussi vite dans une réalité aussi dure...en même temps je préfère être plongée dans ce genre de réalité que dans celui d'avant, où je me perdais dans un cauchemar suicidaire. Non, mais vraiment je vais mieux, je me sens bien, hormis le fait d'être séparée de mon amour trop souvent, je vais mieux, j'ai envie de faire ma vie, c'est peut-être idiot et niais à dire mais je suis sure d'être prête à être adulte. Bouh je hais ce genre de formulation mais c'est pourtant vrai. Je ne sais pas, le fait d'être avec mon ange m'a grandis d'un coup, j'étais déjà grandie au niveau de la maturité intellectuelle mais pas au niveau de la vie en elle même... et je me sens mieux. Néanmoins et heureusement j'arrive encore à être stupide et puérile avec Aurélie de temps en temps et ça fait du bien :) Bref ça c'est moi. Mais nous...nous. Je ne me suis jamais aussi sentie proche de quelqu'un de toute ma vie. Je ne sais pas c'est quelque chose que pour une fois je n'arrive pas à décrire avec les mots. Amour, passion, obsession, je ne sais pas. Tout à la fois peut-être. Oui, tout à la fois. Je sors avec ma meilleure amie. Je n'aime pas ce terme de meilleure amie, je ne sais pas je suis avec la personne la plus apte du monde à me comprendre et surtout à m'aimer comme je l'attendais. Je ne sais pas c'est étrange, souvent, maintenant que l'on se connaît mieux (huit mois c'est long tout de même...), lorsque je suis avec elle en présence d'autres personnes, et qu'on est là à rire toutes les deux de n'importe quoi, qu'on se prend la main, qu'on se regarde de temps en temps, qu'on parle de nous deux comme "on" et plus comme deux personnes séparées, qu'on rentre ensemble chez moi après une soirée avec des amis, qu'on rentre presque "chez nous"...je ressens quelque chose d'agréable, un sentiment mélangé de pas mal de choses, je ne sais pas, l'impression d'être deux et plus unes, d'être certaine qu'on est ensemble et qu'on le restera encore longtemps, le sentiment d'être en sécurité, de savoir que l'autre est là, la fierté (inexplicable) d'avoir su trouver quelqu'un avec qui je suis aussi complice et bien et de voir que ce n'est pas le cas de tout le monde... le sentiment d'aimer et d'être aimer...c'est si simple à dire..

    Tellement d'amour entre nous. Hier (rien à voir avec le blog d'apothéose, je ne l'ai découvert qu'aujourd'hui), je me suis effrayée à la pensée que j'aimerai avoir une petite fille avec mon ange... j'ai tellement de choses à vivre avec toi encore... c'est étourdissant, ça fait peur et en même temps maintenant je suis heureuse d'avoir des années de découvertes devant moi, d'avoir un but réel dans ma vie (j'ai l'impression d'être gnangnan en racontant tout ça mais c'est pourtant vrai...), de n'être plus seule.

     

    Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant écris, surtout de façon aussi claire... cet article disparaîtra peut-être parce que je préfère rester dans l'abstraction. Mais c'était un besoin, un besoin de parler d'elle, de l'amour que je lui porte et de tout ce qu'elle est pour moi.


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  • "La culpabilité te rongera jusqu'à l'os". Je ne sais plus qui disait ça mais peu importe.

    J'aimerai parfois n'être qu'une gamine. Me payer le luxe d'être trop gâtée, vaniteuse, et de ne pas me soucier des autres. Une gamine à qui on ne demandera jamais rien de bien difficile parce que justement, trop gâtée.

    Taper sur un mur jusqu'à ce que le bruit mou de tes poings sur la brique vienne couvrir tout le tumulte alentour, le tumulte sourd, celui qui est en toi. Taper et taper encore.

    J'aimerai ne pas avoir à habiller ma mère. Habiller ma mère. Ca ne rentre pas.

    J'aimerai dormir sans me dire que je fais semblant de ne pas entendre sa souffrance. J'aimerai tuer ce salaud. J'aimerai ne plus avoir tout ça sur le dos.

    Voudrais te parler des heures en sachant que je ne t'ennuies pas, j'aimerai que tu me dises je t'aime... j'aurai juste besoin de ça. De ta voix. En vrai, pas tapé à la va-vite sur un clavier.

     

    Depuis combien d'années n'avais-je pas pris ma mère dans mes bras ? Depuis quand ne me suis-je jamais sentie aussi impuissante en prenant quelqu'un dans mes bras ?

    Coup de vieux. Envie des tiens. De tes bras à toi.

    Just forget and kiss the sleeping beauty...

     

     


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  • Il y a du vide à l'autre bout de la ligne. Je ne t'entends plus respirer et j'ai le coeur qui s'emballe. Néant et élan d'amour...j'ai envie que tu te réveilles et que tu ramasses ton téléphone, que tu me parles, que tu m'avales toute entière dans ta douceur, que de tes mots, tes bras me prennent... juste besoin de te dire je t'aime.

    Pas de toi au réveil, juste un appartement, vide et un disque rayé qui se borne à jouer la troisième minute jusqu'à l'écoeurement. Hier encore tes pas.

     

    Dé-coeurée en ton absence mon amour.


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  • J'ai envie encore, de peindre, peindre des sentiments à l'écrit ou à la craie...manque de ça, manque de mes doigts, poussières ocres, qui dessinent, comme une caresse, les contours de ce corps...manque de mes mots qui s'emportent dans des milliers de lignes qui s'entrelacent et m'enlacent dans un monde qui est le mien et que je me créé à la mine de plomb de mon imagination. Besoin de ça. Mais je ne peux pas. Curieusement j'ai besoin de souffir. Le plaisir me lie les mains et je suis muette. Alors lire la souffrance des autres pour s'imprégner et ressentir...alors écrire.

    Sur ma table de chevet (inexistante d'ailleurs)..."Belle du Seigneur"

    Dans un coin de ma tête, un petit post-it qui me rappelle que je dois aller acheter 'L'incendie du paradis" à la Fnac.

    Le mal de la création n'est-il pas un des pires ?

    Abstraction...silence.  

    Photo : Poppy, tableau réalisé en 2003...


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