• Nuit rose

    Bon, pour la description plus pratique, allez looker sur le blogg de ma femme........ moi je me contenterai de la critique (gnark Mim' adore critiquer >_<).

    Après quelques paumages sur le périphe, la petite troupe de lesb (Shane, Doro, sa cop Marie, mon amour et moi), arrivons enfin au ciné où devait se dérouler la nuit rose, avec une chtite demi-heure d'avance. A l'occasion, histoire de ne pas louper le ciné, tout était éclairé en rose bonbon, oui, oui un peu le même genre de rose que la robe de Madonna sur la pochette de Confessions... bref rose quoi. A peine arrivé devant la porte d'entrée, plus aucun doute, vous savez que vous êtes à la Nuit Rose. C'est la soirée des stéréotypes, des hétéros curieux, et des filles qui font pas lesbiennes pour deux sous (moi ?). On retrouvera donc un charmant mix de coupes au carré, crane rasé, piercing à l'arcade (au top de la déco), lunettes rondes, style mec, voix effeminée, rire d'ados pas encore terminé...Bref le monde gay comme on en voit dans les films américains. Moi déjà crevée par ma mi-nuit blanche de la veille, je dodote déjà dans les bras de mon amour qui par contre, pete la forme.

    On nous file des prospectus nous expliquant le programme de la soirée. A première vue, les films ont l'air sympas..........malheureusement, seule la première scéance (et encore...le deuxième court métrage était bof) en valait la peine. Un film vraiment pas mal "Manner wie wir", que je vais m'empresser d'aller dénicher sur internet mais pour le reste, plutôt franchement nul........ soyons franc, les courts métrages à part "les couilles de mon chat" sentaient l'amateurisme (mdr) ) à plein nez, les scénarios manquaient de souffle et d'originalité, les thèmes récurrents étant la peur de s'assumer, l'acceptation très dure et très lente des parents, etc.. thèmes ô combien déjà rabachés dans x films gays, et au final, plutôt lassants. Le deuxième film n'en parlons pas. Un film argentin racontant les aventures de deux jeunes femmes prête à tout pour pomper le sperme du frère de l'une afin d'avoir un enfant. Toute l'action se déroule dans un seul et unique lieu : un appartement aux couleurs criardes et meublé avec mauvais gout. Les pauvres tentatives d'humour sont affligeantes, les personnages ridicules, tout est lourd, tout tourne petit à petit en un bordel monstre, où on ne s'y retrouve plus. En plus, manque de pot, les sous-titres n'étaient pas toujours en rythme avec le tout, ce qui donnait parfois un curieux mélange, bref une bonne merde, il faut bien le dire, et qui plus est, servie à trois heures du mat, autant vous dire que c'était hard. En ce qui concerne le troisième film, eh bien, vraiment très très moyen (j'ai envie de dire nul mais comparé à l'autre bon c'était encore limite potable). Le scénario : un type rejeté en temps que pd dans son univers famillier boit quelques coups de trop et se prend un arbre en rentrant chez lui. Il se réveille avec vingt ans de moins dans un monde où tout le monde est homo. Là, on se dit que c'est original, mais en fait non, l'action tourne en rond, le type qui n'arrive jamais à être normal (d'où le titre "almost normal") devient soudainement hétéro, bref un film qui tourne vite à la bouilllasse niaise et bon enfant, d'où il faudrait tirer la leçon "quand on est homo messieurs les hétéros, on l'a dans la peau".

    Mais bon, au moins heureuse d'avoir vu le premier film qui lui par contre m'a vraiment plu. Un conseil sinon, si vous décidez d'aller à la nuit rose, ramener votre oreiller, parce que faire une tentative de dodotage étalée entre deux sièges, avec une barre dans le dos, et des fourmis dans les jambes à s'arracher les cheveux c'est pas le top. Bref on y retournera l'année prochaine, seulement après avoir vérifié que les films présentés aient réellement un quelconque interet.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :